Adepte de la politique spectacle et de la diplomatie de la rue, Abdoulaye Wade, en bon ‘’ père’’ de Dadis Camara, a transformé notre pays en ‘’Ndoumbélane’’, jungle de fauves où les valeurs sont en berne et le ridicule ne tue point, a estimé le Bureau Politique de l’Alliance Jëf Jël.
Auteur: Biram NDIAYE
La sortie virulente de Me Wade contre l’ambassadrice des Etats-Unis au Sénégal continue de soulever des vagues d’indignation du coté de l’opposition sénégalaise. Et pourtant semble dire l’Alliance Jëf Jël, les autorités américaines ont raison de rappeler le Sénégal à l’ordre. « Les ressources minières, foncières et financières du Sénégal sont entre les mains de Wade, son fils et leurs acolytes. En outre, le gouvernement, la justice, le parlement et le Conseil Economique et Social sont assujettis aux Wade pour couvrir les forfaitures et réaliser le funeste projet monarchique qui cependant ne verra jamais le jour », lit-on dans le communiqué reçu à la rédaction. Qui ajoute, « Wade a fortement terni l’image du Sénégal. Il s’est lourdement discrédité aux yeux des Sénégalais et de la communauté internationale. Par conséquent, ne mérite aucun égard parce qu’ayant montré son incapacité et son indignité à diriger le peuple dont il est redevable ».
De l’avis de Talla Sylla et ses camarades, « les scandales récurrents, la mal gouvernance, l’opacité, la cupidité, la corruption entre autres maux qui indisposent les Sénégalais n’ont qu’une seule source : Abdoulaye Wade. Il est le véritable problème du Sénégal. Il a perdu la confiance des militants authentiques du PDS, parti qui s’est mué en PDSL surnommé à juste titre ‘’ Paa bi, Doom ji , Soxna si ak Lubalkaat yi’’ , autrement, une oligarchie de prévaricateurs. « Abdoulaye Wade a depuis longtemps trahi sa mission de chef d’Etat et ne mérite plus sa fonction de Président de la République du Sénégal. Il a trahi l’espoir et la confiance des Sénégalais et aujourd’hui, il s’est mis à dos la communauté internationale qui a fini par démasquer le prédateur qui opère sous le faux manteau de démocrate », ont-ils dit. Avant de poursuivre, « adepte de la politique spectacle et de la diplomatie de la rue, Abdoulaye Wade, en bon ‘’ père’’ de Dadis Camara, a transformé notre pays en ‘’Ndoumbélane’’, jungle de fauves où les valeurs sont en berne et le ridicule ne tue point ».
Selon l’instance dirigeante du Jëf Jël, « l’attitude hystérique de Wade en réaction aux principes de bonne gouvernance édictés par les autorités américaines concernant la responsabilité idoine à la gestion des fonds du MCC est révélatrice ». « Wade peut jeter en pâture le programme américain destiné au bien-être du peuple sénégalais parce que convaincu que ces 270 milliards soumis à un encadrement strict, échapperont à sa boulimie financière », s’est convaincu le Bureau politique du Jëf Jël. Autant, indiquent Tall Sylla et ses camarades, « le gouvernement américain veille à l’utilisation de l’argent de ses contribuables, autant le régime Wade rendra compte de la gabegie constatée dans la gestion des finances publiques ».
Le Bureau politique dénonce le vote de la loi des finances rectificative qui a eu pour principal effet de doter les stations politiques notamment le cabinet présidentiel d’un butin destiné à un dessein qui n’augure rien de bon pour la République, pour la démocratie et pour les citoyens.
Le Bureau politique, invite la justice et le parlement à prendre leurs responsabilités en mettant fin à l’impunité qui n’a que trop duré.
Le Bureau politique salue en outre la mission exploratoire sur le processus et le fichier électoral sous l’égide de l’Union Européenne et de l’USAID, des partenaires soucieux des intérêts du peuple sénégalais qui souhaite un système électoral fiable et crédible.