La Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), la même structure qui avait épinglé les enfants d’Ahmed Khalifa Niasse, Babacar et Ibrahima, a transmis au parquet plusieurs dossiers portant sur du blanchiment d’argent. Plusieurs autorités et hommes d’affaires ont été cités dans ces affaires. L’un des dossiers concerne Samuel Sarr et porte sur une affaire de 70 milliards de Francs Cfa. L’ex-ministre de l’Energie a été démasqué par les enquêteurs de cette cellule en même temps qu’un cambiste du nom de Demba Amath Sy, avec qui il était en relation d’affaires.
Si les enquêteurs ne doutent pas de la culpabilité de l’actuel conseiller financier du président de la République, exigeant que justice soit faite, des proches de Samuel estiment qu’il n’a rien fait. Que cette affaire a été montée pour le salir et pour justifier son limogeage.
Il se trouve que les rapports qui l’accablent ont été transmis au parquet bien avant qu’il ne soit démis de ses fonctions. Et que la Centif est réputée être une structure autonome, impartiale et professionnelle qui n’est pas sous la coupe des autorités politiques.
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