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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 12:55

Après le succès des Jeux Paralympiques de Londres 2012, la France, à travers la Fédération Française Handisport organise les CHAMPIONNATS DU MONDE D’ATHLETISME IPC 2013 à Lyon du 19 au 28 juillet 2013, en collaboration avec la Ligue d’Athlétisme Rhône-Alpes et la Ligue Rhône-Alpes Handisport et la participation de la Ligue Rhône-Alpes Sport Adapté.

 lyon2013.jpg

1300 athlètes et plus de 700 officiels et membres des staffs, venus d’une centaine de pays, sont attendus sur la piste du Stade du Rhône, situé au cœur du Parc de Parilly (Bron – Vénissieux) pour 9 jours d’épreuves, ouvertes aux sportifs « handisport » et « sport adapté ».
Qu’ils soient paraplégiques, déficients visuels amputés, infirmes moteurs cérébraux, déficients intellectuels, ils se préparent déjà pour cet événement majeur et remporter l’une des 217 médailles d’or qui seront décernées.
Des épreuves de démonstration réservées aux athlètes sourds ou malentendants pourraient également être programmées.

L’événement, placé sous l’égide du Comité Paralympique International -IPC-,  et du Comité Paralympique et Sportif Français -CPSF- est soutenu par  l’État, à travers le Ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Education populaire et de la Vie associative, le CNDS, le Conseil Régional Rhône Alpes, le Conseil Général du Rhône et la Ville de Lyon.

L’agglomération lyonnaise succède à Christchurch (Nouvelle-Zélande) ville organisatrice de l’édition 2011. Lyon 2013 sera la première étape pour les athlètes paralympiques dans la perspective des sélections pour les Jeux de Rio 2016.
Après le succès de ces mêmes Mondiaux d’athlétisme à Lille en 2002, Lyon 2013 marque le retour en France de la deuxième plus grande compétition paralympique internationale, après les Jeux.

L’événement sera une opportunité unique de sensibiliser le grand public à la pratique sportive des personnes en situation de handicap, en France et dans la région Rhône-Alpes. Au-delà du Village des Mondiaux et des animations prévues sur le site durant la compétition, plusieurs opérations de promotion seront menées en amont auprès des enfants et jeunes de la région et lors de manifestions sportives.

L’organisation de l’événement est confiée à une structure associative créée spécialement, le COMAP, principalement composé des équipes de la FFHandisport, de sa Ligue régionale, de la Ligue d’Athlétisme Rhône-Alpes et de la ligue Rhône-Alpes du sport adapté.

L’accès aux cérémonies et compétitions sera gratuit pour le public.

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 21:13

Au nom du sacro-saint principe d’égalité, de liberté de parole et d’association, nous assistons outrés et médusés  à  l’agonie de la démocratie sénégalaise.

La politique étant devenue malheureusement un refuge de médiocres et de sangsues de la république, un raccourci  pour fainéant en quête de gloire et d enrichissement sans effort ni sueur, nous voici  avec plus de 148 partis politiques( la majorité n existant que de nom) pour une population  estimée à 14 millions d habitants.

Cette croissance quasi exponentielle du nombre de partis dévalorise la démocratie sénégalaise et nous mène à une banalisation lamentable de la classe politique.

Loin de moi une option autocratique encore moins une restriction des libertés individuelles et collectives, mais convenons –en, la démocratie mériterait  un véritable coup de balaie, un SET-SETAL radical, qui pour son bien la rendra plus rayonnante et crédible.

La pérennisation d une société démocratique ne rime guère avec une flambée  d organisations politiques car trop de partis étouffent et tuent la démocratie en la drainant dans des eaux troubles sans lendemain.

Cette dévalorisation de la politique nous a mené à une crise de confiance symbolisée par ce tristement célèbre slogan « ils sont tous les  mêmes, ils ne sont là que pour eux-mêmes »

Ce sacro-saint principe de liberté d expressions et d’associations, soutenue par des ‘’ desseins républicains et droits de l’hommistes ‘’ interéssés, ne saurait nullement nous conduire à une précarisation des valeurs et mœurs politiques pour réduire de faite son action voir ses activités en un métier générateur de plus-value et de bien être égoïste .

 

Avons-nous réfléchi  un seul instant sur les milliards de francs CFA que le contribuable sénégalais jette par la fenêtre de l abime à chaque scrutin électoral au nom de la liberté d’association (beaucoup de partis dont plusieurs virtuels).

Avons-nous  pensés un instant à cette perte de lisibilité programmatique de la classe politique due essentiellement  à l inflation des partis ou regroupements politiques.

Avons-nous enfin médités sur la moralité des chefs de partis et autres candidats (voir la liste des candidats aux élections présidentielles 2012)

La réglementation  des partis politiques relève d une thérapie curative, urgente et nécessaire pour la survie d une démocratie sénégalaise apaisée.

Comme une entreprise, les partis politiques doivent  présenter :

- un bilan comptable annuel

-un bilan annuel d activités

-les justificatifs d une permanence réelle

-les justificatifs de l’existence de sièges dans au moins les ¾ des régions du Sénégal

*Les partis politiques (pompes à milliards de f.cfa) ne doivent plus considérer la populace comme  une compilation de simples troupiers  que l on peut faire oublier son  N GALAX  quotidien  sans saveur grâce aux rythmes endiablés  M BALAX.

Une réflexion pointue et argumentée sur  le multipartisme  intégral, nous permettra de dégraisser ce dinosaure budgétivore qu’ est la classe politique et par de là endiguer le coût astronomique des différentes élections car le Sénégal pays  préindustriel  et  sous  développé  ne saurait  se permettre, dans  ce   contexte de crise économique mondiale, de  dilapider  des  milliards de francs cfa  au  nom d’une prétendue liberté d association et d’expression.

LE LEGISLATEUR A L IMPERIEUX DEVOIR DE METTRE UN TERME DEFINITIF A CETTE SOURNOISE ET MALSAINE GABEGIE.

Sa Ndéné DIOUF 

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 09:35

le-maire-et-le-consul-general.jpg

Ce 26 juin 2013, le nom de Léopold Sédar Senghor a été officiellement donné à une rue, dans un nouveau quartier du 7eme arrondissement de Lyon ; cela fait partie d’un grand projet d’urbanisation du nom d’Adyssa. Ceci s’est déroulé en présence de Gérard Colomb, sénateur-maire de Lyon et président du Grand Lyon, de Gilles Buna adjoint au maire et vice-président du Grand Lyon, chargé de l’urbanisme appliqué et opérationnel et des projets urbains, et de Jean Pierre Flaconnèche, maire du 7ème arrondissement. Parmi les personnalités invitées à l'inauguration de ce nouvel ouvrage, figurait le Consul Général du Sénégal à Lyon, son Excellence M. Alioune Diop.

 

Un moment de vive émotion en cette heure solennelle où se sont retrouvés tant d'éminentes personnalités, et où le Sénégal a été honoré. Le consulat du Sénégal à travers son nouveau consul a été bel et bien associé à ce rendez-vous. « De la reconnaissance et de la réhabilitation» à cette cérémonie d'hommage au « Premier Chef d'Etat de la République du Sénégal, à l'homme de lettres, académicien et figure emblématique de la Francophonie, amoureux de la langue Française », comme l’a précisé le Sénateur-Maire du Grand Lyon Gérard Colomb au début de son discours.

Des paroles qui font vibrer ! Une reconnaissance de la France envers le Sénégal et toute l’Afrique, selon le consul général du Sénégal à Lyon, M. Alioune Diop. Des paroles qui ont été prononcées avec force pour célébrer les vertus du dialogue universel dont Senghor s'est fait l'écho et le chantre.

Cette allée Léopold Sédar Senghor est une première séquence dans un projet d’urbanisation très ambitieux qui vient d’être livré, un projet d’urbanisation qui offre aux habitants du quartier de Gerland un nouvel espace de proximité. L’allée Senghor exprime la convivialité d’un quartier moderne et de qualité tourné vers le bien être de ses habitant. Pas de hasard cette construction fait un clin d’œil, à coup sûr à un des grands thèmes inspirateurs de l'œuvre de Senghor, de « Chants d'ombres » à « Elégies majeures », celui de la communion de l'homme avec l'homme autant que de l'homme avec la nature. Car elle transverse ce nouveau quartier du nord au sud, par une voie circulée, mais apaisée, un véritable lieu de rencontre de détente et de jeux, elle propose également aux piétons de larges espaces plantés qui incitent à la flânerie et à la promenade. Les lyonnais ont honoré comme il se doit, celui dont l'exemple inspirait de l'admiration ainsi que sa vision du monde.

  • Au menu de cette inauguration, un arbre a été planté, où le Consul Général du Sénégal et ses hôtes ont pellé ensemble pour planter l’arbre, signe de fraternité entre les deux pays. Une première pierre a été posée pour un nouveau bâtiment qui doit voir le jour. Ensuite est venu le temps des discours qui a symbolisé un passé qui se mêle harmonieusement à l'histoire de cette allée. Senghor aurait été ému à l'idée que Lyon honorerait sa mémoire en donnant son nom à l'une de ses rues dans un si beau quartier qui exprime actions et vision des politiques, pour lui qui rêvait d’un Sénégal comme la France, un Dakar comme Paris. Quelle superbe image de la fraternité humaine, et aussi de la réconciliation entre les hommes de bonne volonté !
    Pour, le sénateur-maire de Lyon Gérard Colomb, le choix de Senghor répond à la volonté de la ville de Lyon de faire de cette ville ce dialogue des cultures et de la diversité auquel Senghor nous invitait à participer sans toutefois signifier le gommage des différences culturelles. Au contraire, il convient de maintenir des identités culturelles à l'intérieur de cette « Civilisation de l'Universel » qui sera, comme le dit Senghor lui-même, « l'œuvre commune de toutes les races, de toutes les civilisations différentes ou ne sera pas ».
    Les sénégalais présents à cette inauguration conserveront jalousement un souvenir précieux d'une si chaleureuse après-midi, qui a su créer dans ce beau quartier entièrement rénové de Lyon, une présence africaine et a permis à l'âme lyonnaise de pénétrer l'Afrique profonde et généreuse. La leçon mérite d'être sans cesse rappelée à l'heure où les fanatismes et les sectarismes qui sont parfois proches de nous, voire parmi nous, se plaisent aux amalgames.

  

Babacar Beuz Diedhiou

 

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 10:37

cheikh.JPGAprès la visite officielle au Sénégal du Président des Etats-Unis d’Amérique,  M. Barack Obama, en compagnie de son épouse Michèle, de ses deux filles et sa belle-mère, avec une délégation comprenant 400 hommes d’affaires ESF/ASG, j’ai l’immense plaisir de saisir la circonstance agréable qui m’est offerte pour exprimer mes remerciements patriotiques à tous les Sénégalais, sans exclusive aucune qui ont, dans un élan de cohésion nationale, clamé l’enthousiasme et la joie de tout un peuple, pour accueillir le couple présidentiel, dans la sobriété et dans la chaleur de la pure tradition de notre peuple. Cette visite du premier Président des Etats-Unis noir américain au Sénégal, m’apparaît avoir eu un effet bénéfique au niveau de la classe politique. A mon humble avis, il m’a semblé qu’un acquiescement pacifique s’est, comme par enchantement instauré, le temps d’une rose, pour honorer dans l’union républicaine notre hôte de marque, Barack Obama Prix Nobel de la paix, pour ses efforts extraordinaires, en vue de renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples.

Après Roosevelt en 1945, Clinton en 1998 et Bush en 2003, le Sénégal a eu un hôte de marque, M. Barack Hussein Obama. Premier Président des Etats-Unis d’Amérique, qui a des origines africaines. C’est à la fois un honneur et une fierté pour notre pays. C’est surtout un évènement exceptionnel ! Le fait même qu’il ait amené au cours de sa visite au Sénégal sa famille, montre sa véritable marque d’estime pour le peuple sénégalais. Il l’a d’ailleurs exprimé lors de sa conférence de presse conjointe avec le Président Macky Sall au Palais de la République : « Nous avons foi au Sénégal et croyons à son peuple. Je suis très heureux de constater que le renforcement de notre coopération bilatérale est orienté vers les populations et surtout pour la jeunesse »

Portant en bandoulière », comme a bien voulu le souligner avec conviction, Mme Badiane, la Coordonnatrice des Femmes de l’APR, « notre téranga sénégalaise, reconnue de par le monde, cette valeur faite de délicatesse, de subtilités, d’attention particulière à l’endroit de son hôte, l’accueil du Président Barack Obama et sa famille, a été parfaitement chaleureuse, à l’image du Sénégal et de son hospitalité coutumière. D’un même élan, unis et rassemblés, les Sénégalais ont rendu l’hommage solennel que mérite le Chef d’Etat américain. C’est un honneur adoubé d’un réel plaisir des yeux d’avoir pu admirer, à travers de si belles images, Michèle Obama tenant par la main sa fille aînée ainsi que son glorieux mari, sourire aux lèvres, tenant aussi sa fille cadette par la main, descendant ensemble la passerelle de l’avion. Ce fut l’extase ! Des souvenirs historiques impérissables. Ce n’est pas tous les jours qu’on a le privilège de voir débarquer le plus puissant Chef d’Etat de la planète à l’Aéroport international Léopold Sédar Senghor, accompagné de toute sa famille, pour nous rendre une si belle et mémorable visite.

Le choix du Chef de la Maison Blanche de visiter le Sénégal est une option motivée qui ne pouvait advenir sous l’ancien régime, malgré les multiples sollicitations directes et les efforts effrénés de lobbyistes gracieusement rémunérés. Cette alternative concrétisée sous le magistère du Président Mack Sall, est l’expression de valeurs partagées et de convergences de vue sur le management socio-économique de la société. Cette excellente visite, comme l’a fort souligné le Chef de la diplomatie sénégalaise, « doit être lue surtout comme un succès diplomatique du Président Macky Sall qui, en une année seulement, a su recoudre les fils coupés de notre tissu relationnel régional et international et réconcilier le Sénégal avec sa vocation et son rôle de grande puissance diplomatique »  

C’est pour cette raison fondamentale, comme nous le disait le Général de Gaulle : « les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts » que le Sénégal qui a fini de démontrer dans le concert des nations sa capacité à transcender les contradictions sociopolitiques et préserver la démocratie, se doit nécessairement de réclamer sa part de dividendes au Congrès Américain, au bénéfice du peuple sénégalais.     Les Etats-Unis, s’ils veulent rattraper la Chine qui a profité de leur longue absence en Afrique, pour avancer leurs pions à très grande vitesse, ont une carte à jouer : celle de la promotion de la démocratie. Le choix de visiter les trois pays africains,  n’est pas assez anodin, car il est fondé sur le degré des avancées démocratiques. Le discours fondateur d’Accra de Barack Obama n’est certes pas loin et cette tournée se veut le prolongement de la première visite ghanéenne lors de son premier voyage en Afrique en 2009, où il lança cette déclaration : « Le sang de l’Afrique coule dans mes veines, l’histoire de ma famille comprend à la fois les tragédies et les triomphes de l’histoire plus large de l’Afrique ». Fondons l’espoir de l’ouverture d’une nouvelle ère et qu’un retour en grâce est encore possible ».                                                                                                                

Pour clore ma réflexion, je ne remercierai jamais assez les Sénégalais et Sénégalaises, toutes obédiences confondues  qui, à l’unisson, se sont mobilisés pour accueillir chaleureusement, le Président Barack Obama ainsi que sa famille,  à l’image du Sénégal et de sa légendaire hospitalité et rendre très agréable la visite officielle de trois jours qu’il a effectuée dans notre beau pays. 

Le Président du pays de l’Oncle Sam, Barack Obama est venu en paix chez nous avec sa famille nous rendre visite, nous l’avons accueilli en paix, dans la pure tradition de la téranga sénégalaise… Hier vendredi à 10h44 mn, Barack et Michèle Obama, à la portière  Air force one, leurs mains en signe d’au revoir, sont repartis en paix  dans ce gros volume, considéré comme le moyen de transport le plus sûr au monde, aujourd’hui. Celui-ci a pris les airs, pour la suite de la tournée africaine. Destination l’Afrique du Sud : le pays de Nelson Mandela.

 

 

Son Excellence Monsieur Cheickh Sadibou DIALLO

Conseiller Spécial du Président de l’APR

Administrateur de la DES APR France

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 10:30

Babacar Gaye avait pour une fois une excellente opportunité pour se taire et prier afin de demander pardon au peuple sénégalais qu’il a durement piétiné avec ses compagnons de fortune. Malheureusement, il appartient à l’ horde de ceux qui avaient ordonné et occasionné la mort du jeune  Malick Bâ à Sangalkam, ceux qui avait fait le massacre de la place de l’Obélisque et ceux qui avaient orchestré l’assassinat de l’étudiant Mamadou Diop à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar. Un complice et un manipulateur de Béthio Thioune  impactant tragédie sur tragédie dans notre cher Sénégal.

Au comportement satanique, du sang par le sang pour diriger, la mort sans pitié pour demeurer au pouvoir. Du sénégalais sans pain quotidien, ils sont devenus des milliardaires instantanés et sans explication.

Nous trouvons Babacar Gaye prétentieux pour parler d’incompétence sans avoir de compétences. Nous trouvons machiavélique qu’il profite de la disparition atroce de plusieurs enfants pour faire une tribune politico-politicienne. Pourtant, la communauté internationale avait interpelé le défunt régime de la maltraitance des talibés mais la réponse était digne de la bande des Babacar Gaye, c'est-à-dire de tonneaux vides qui tympanisent.

Après avoir pillé le Sénégal en grand, après avoir piétiné le Sénégal dans sa globalité, après avoir arraché la vie à plusieurs innocents sénégalais nous demandons à la bande des Babacar Gaye, dévaliseurs du Sénégal  de s’effacer car les plaies qu’ils ont occasionnées restent encore béantes.

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 19:29

Smass.jpgerigne Mansour Sy Djamil est aux antipodes de ses camarades de Belgique qui jugent que le leader de Bess Du Niak est en manque de considération dans la coalition Benno Bokk Yaakaar et reste mal servi dans ce consortium.

En outre et en marge de BBY ; et  par l’intermédiaire d’un des membres, Bess Du Niak Belgique attaque injustement et d’une manière frontale le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky Sall prétextant la non application des conclusions des assises nationales.

Ainsi Bess Du Niakk Belgique, demande tout bonnement à Serigne Mansour Sy Djamil de quitter la barque Benno Bokk Yaakaar en vertu du précité.

En réalité, entre Serigne Mansour Sy Djamil et ses camarades de Belgique, c’est deux mondes distincts, deux regards distincts, deux philosophies distinctes, un écart résolument absolu.

Serigne Mansour Sy est un expérimenté aux services de la Nations, celui qui se construit sans essayer de détruire l’autre tandis que ses camarades de Belgique sont des politicards aux services de leurs intérêts propres  dont la plupart a transhumé de parti politique à parti politique en un tour d’horloge.

A Bruxelles, Serigne Mansour Sy  a attesté son encrage au sein de BBY et a manifesté son soutien à la politique de Yonu Yokute qui n’est guère la photocopie des conclusions des assises nationales.

S’autoproclamant troisième parti politique du Sénégal se référant sur des élections législatives impopulaires vu le taux élevé de non participation des sénégalais, nous demanderons à Bess Du Niak Belgique qui est le premier parti dans la mesure où BBY n’est guère un parti en ce que nous sachons.

Nous aimons trop Serigne Mansour Sy Djamil de telle sorte que nous ne suivons pas des politicards qui à force de précipitation et d’infidélité nous poussent à le mettre au poteau pour le fusiller.

A ces politicards ! Vous êtes le troisième parti, vous êtes devenus ‘’costaud’’ vous pouvez cavaler seuls. Bon vent !

Un refrain du célèbre Champs des partisans  nous enseigne et nous dit :’’ Ami !  Si tu tombes, un autre ami sort de l’ombre à ta place !’’.

Sa Ndéné DIOUF.

Cellule Analyse et Réplique

APR Benelux.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 10:35
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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 22:17

djibril-war.jpgLa déclaration du secrétariat national de Rewmi, invitant le gouvernement à renforcer les mécanismes de contrôle, de suivi et de gestion pour préserver les derniers publics, mais également pour «empêcher les nouvelles autorités de verser dans les pratiques de mauvaise gestion», n’est pas du goût de certains proches de Macky Sall.

C’est par exemple, le cas de Me Djibril War qui rappelle à cette instance du Rewmi que «quand on est dans une coalition, on ne peut pas emboucher la même trompette que ceux de l’opposition». Pour ce député et responsable de l’Alliance pour la République (Apr), «le pacte d’alliance est créateur de devoirs et d’obligations. Et la loyauté et la solidarité sont le fondement de toute alliance». Me War ne comprend alors pas les critiques de ce parti «allié» qui occupe, rappelle-t-il, «deux postes ministériels».

 

Le député invite le président de la République Macky Sall à interpeller «personnellement le président de Rewmi, Idrissa Seck et lui dire qu’il ne permettra pas de jugement de valeur sur l’action gouvernementale». M. War informe d’ailleurs que son parti, l’Apr apportera une réponse politique à cette déclaration. Car, dit-il «On n’est pas dans une armée mexicaine, Macky Sall est sorti au premier tour de l’élection présidentielle avec 27 % contre 18 % pour Moustapha Niasse, 11 % pour Ousmane Tanor Dieng et 5 % pour Idrissa Seck. Donc, ajoute-t-il, «Macky Sall n’était en rien obligé de s’ouvrir à ces malheureux recalés de l’élection présidentielle de 2012».

 

Yakhya MASSALY

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 14:48

Cours-sur-les-droits-de-l-homme.jpgConsidérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme.

Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.

Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations.

Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.

Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales.

Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement.

L'Assemblée générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.

Article premier

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Article 2

1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
2.De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

Article 3

Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Article 4

Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

Article 5

Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Article 6

Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.

Article 7

Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.

Article 8

Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.

Article 9

Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.

Article 10

Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.

Article 11

1. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis.

Article 12

Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

Article 13

1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

Article 14

1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.
2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.

Article 15

1. Tout individu a droit à une nationalité.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.

Article 16

1. A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.
2. Le mariage ne peut être conclu qu'avec le libre et plein consentement des futurs époux.
3. La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat.

Article 17

1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

Article 18

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

Article 19

Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

Article 20

1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques.
2. Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association.

Article 21

1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.
2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions publiques de son pays.
3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.

Article 22

Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays.

Article 23

1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

Article 24

Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.

Article 25

1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
2. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.

Article 26

1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.
2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.
3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.

Article 27

1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.
2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur.

Article 28

Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.

Article 29

1. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.
3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.

Article 30

Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 16:05

Qu’est ce qu’est la DIASPORA ?

Le terme diaspora est un mot qui nous vient du  (grec ancien) et qui désigne la dispersion d'une communauté ethnique ou d'un peuple à travers le monde.

alioune-diop.JPGLe mot fut d'abord employé successivement pour la diaspora juive, la diaspora russe, la diaspora arménienne, la diaspora irlandaise, la diaspora kurde, la diaspora portugaise, la diaspora italienne, la diaspora grecque, la diaspora bretonne, la diaspora africaine, la diaspora chinoise, la diaspora palestinienne, la diaspora libanaise , la diaspora marocaine et la diaspora algérienne, la diaspora coréenne, la diaspora tibétaine, ou encore la diaspora québécoise.

Nous allons remarquer que toutes ces diasporas précitées ont apporté leur part de contribution dans l’essor du pays d’origine à plusieurs degrés de libertés qu’il soit socio-économique, sociopolitique ou socioculturel.

Dans son sens Etymologique,  le terme diaspora est un terme botanique qui signifie ‘’Dispersion des graines’’…. Dia (ensemencement)  et spora (spore) on peut dès lors imaginer un peuple qui cultive ou forcer de cultiver le peuple en dehors du peuple.

 

Traditionnellement, la définition de la diaspora influe trois caractéristiques essentielles pour lesquelles la majorité des experts dans le domaine migratoire est tombé d’accord :

  1. la conscience et le fait de revendiquer une identité ethnique ou nationale.
  2. l'existence d'une organisation politique, religieuse ou culturelle du groupe dispersé (vie associative).
  3. l'existence de contacts sous diverses formes, réelles ou imaginaire, avec le territoire ou le pays d'origine

Ainsi nous allons essayer de partir de ces trois caractéristiques fondamentales pour cerner le ‘’ Le Rôle et la Place de la diaspora dans la nouvelle Configuration du Paysage Politique et socio économique du Sénégal’’ dont la devise est Un peuple, un but une fois.

II La Prise de conscience et ses conséquences positives pour la mère Patrie

Le mouvement des indépendances africaines est né à partir d’une prise de conscience en majorité des africains intellectuels et militaires qui ont vécu à l’extérieur  et qui ont connu et en suffisance  des expériences qui les ont enseigné qu’ils pouvaient dés lors se prendre en charge et de prendre leur destin en main.

Cette prise de conscience implique une revendication identitaire fondée sur le critère ethnique ou national d’où le mouvement de la négritude, le mouvement contre le colonialisme et le mouvement contre le néocolonialisme pour ne citer que ceux là.

Aujourd’hui, la situation est autre. Les africains dirigent leurs pays respectifs, et nous allons essayer de camper nos remarques et analyses sur le cas du Sénégal.

Donc, le Sénégal, comme tout pays ouvert au développement intégral se doit d’être ouvert à l’extérieur d’où la circulation des connaissances, des philosophies, des technologies, des biens et des êtres tant à l’intérieur du pays qu’à travers les frontières.

Donc, dès le début des indépendances le phénomène des migrations était un besoin inéluctable, un besoin pourvoyeur de développement  et d’équilibre pour le pays.

Par ailleurs, vu le manque de cadres africains au départ, les migrants africains en général étaient astreints à une migration temporaire pour pouvoir servir les pays d’origine après acquisition de savoir ou de savoir-faire.

C’est ainsi que les Etats africains comme le Sénégal ne mettait jadis un ministère ou un département en charge des sénégalais de l’extérieur.

Ce phénomène de migration temporaire fondé sur la recherche ou la quête de savoir et de savoir –faire pour être ou service de la mère patrie est bien le résultat d’une prise de conscience de son identité et de son devoir pour son intérêt propre et pour l’intérêt supérieur.

Par ailleurs, vu les différentes politiques à travers le temps, vu les différentes crises au Sénégal, la migration des sénégalais et surtout des jeunes est provoquée, reste vitale et source de tentative de solutions.

La migration est devenue une migration de très longue durée passant de génération à génération d’où le besoin de s’organiser autrement.

C’est ce qui nous amène au deuxième critère fondamental de la migration qui est le critère qui nous illumine sur la position de notre diaspora dans le nouveau contexte du Sénégal.

Il s’agit de l’existence d’une organisation au niveau politique, religieux et culturel du groupe dispersé.

Pour mieux défendre leurs intérêts dans les pays d’accueil comme dans les pays d’origine  les migrants sont sommés de s’organiser à plusieurs niveaux de compétences, de sensibilités pour pouvoir peser à la décision les concernant. Nous allons surtout nous intéresser de l’emprise des organisations de migrant sénégalais à son pays d’origine.

Aujourd’hui le migrant sénégalais est directement impliqué dans la marche quotidienne et étatique du Sénégal à presque tous les niveaux de sensibilité.

-          Sur le Plan politique :

C’est un acquis depuis belle lurette que les sénégalais de l’extérieur participent activement aux scrutions présidentiel et législatif pour le choix des dirigeants du pays et ceux-ci depuis leurs pays d’accueil respectifs.

Au-delà du Ministre des affaires étrangères, c’est un acquis pour les sénégalais de la diaspora de bénéficier d’un ministère en charge des sénégalais de l’extérieur.

Il existe un Conseil Supérieur des Sénégalais de l’extérieur qui se doit d’être dépolitisé pour faire émerger son caractère efficient pour l’intérêt supérieur de la diaspora.

Aujourd’hui, tous les partis politiques luttent pour être représenté dans la diaspora, lieu stratégique pour des déclarations politiques, lieu stratégique pour l’opinion international, un lieu stratégique de dénonciation des excès.

Pour parler simple et très simple, l’émigré est en général écouté par sa famille et détient une grande influence dans les décisions familiales et en majorité, dans les décisions de participations aux différents suffrages.

L’exemple le plus évident est le parti l’Alliance Pour la République, parti majoritaire dans la mouvance présidentielle dans le consortium Benno Bokk Yaakaar qui puise la quintessence sa force dans la diaspora.

C’est la diaspora et particulièrement celle du Congo Brazzaville qui a payé la caution du parti qui s’élevait de l’ordre de 65 000 000 millions de francs CFA.

Au-delà de la participation financière et matérielle de la diaspora pour la victoire de ce parti ; elle participait au débat politique et à la production intellectuelle dans les différents média.

Et pour la première fois, le retour de l’ascenseur n’a pas tardé. Des compétences et même apolitiques issues de la diaspora sont mises à contribution pour occuper plusieurs postes ministériels, des postes de directions, des postes de protocoles, de députés, d’ambassadeurs, de Consuls Généraux et vice- consuls, de chefs de bureaux économiques, de conseillers,  sans compter les postes liés à ces nominations.

En réalité, la diaspora est assez responsabilisée dans la nouvelle dynamique politique sénégalaise donc participe directement à la décision vecteur directeur de la gouvernance.

-          Sur le plan économique :

Sur le plan économique, faut-il le mentionner, il reste que la diaspora sénégalaise est le bailleur de fonds numéro un du Sénégal. Les transferts d’argent officiel totalisent 400 milliards de francs CFA (environ 610 Mio d’EUR.) par an, avec un pic de 567 milliards de francs CFA en 2007 (± 865 Mio d’EUR.). Ceci atteste du poids de la diaspora sénégalaise dans les axes des décisions dans le pays d’origine. Pratrice Lubumba rappelait a un dignitaire américain d’un adage de son village qui postulait que : ‘’ La main qui donne est la main qui commande’’.

Pratiquement, la diaspora sénégalaise participe à la mise sur pied de mutuelle de santé dans les zones rurales et à l’installation de coopératives, à la réfection et à la dotation en matériel de certaines écoles. Elle participe à la création de case de santé et sa dotation en matériel de première nécessité et de médicament.

D’une  manière individuelle, collective ou associative, des sénégalais de la diaspora créent et développent des relations de partenariats et de coopérations entre des entités sénégalaises  et des entités de leurs pays d’accueil, qu’il s’agit de communes, de villes, de régions, de syndicats, d’associations ou d’organisations non gouvernementales.

-          Sur le plan religieux et culturel.

La structure ou la configuration religieuse du Sénégal est reproduite dans les pays à grande migration sénégalaise.

Les Dahiras ou organisations religieuses sont présentes dans la Diaspora et sont très actives, drainent un bon nombre de populations dans leurs activités. Mieux, ces organisations religieuses sont en contact permanents avec les responsables moraux des mouvements religieux et bénéficient même de leurs visites régulières.

Par ailleurs, les associations dans la société civile s’activent énormément dans le volet culturel en organisant des activités mettant en œuvre des acteurs culturels migrants tout en créant des possibilités d’invitations d’acteurs culturels vivant au Sénégal ou ailleurs.

Ces activités influent sur le troisième critère fondamental de la Migration qui est :

III L’existence de contacts sous diverses formes, réelles ou imaginaire, avec le territoire ou le pays d'origine.

Au-delà  des contacts physiques à travers les voyages, la diaspora sénégalaise est en contact permanent avec le pays d’origine par les mas médias, radio et télévision, la poste, le téléphone (appels et sms), avec internet par le courriel et les réseaux sociaux.

Par ce panel de moyens de communication, la diaspora sénégalaise est très informée des réalités de son pays d’origine à temps réel et est apte à informer à temps réel à son tour. Ce troisième critère fondamental est un critère de rapprochement et nous notons que la Diaspora sénégalaise n’est plus très loin de la mère patrie.

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  • : Actionforyou
  • : Très tôt les Sénégalais et le monde artistique découvrent chez le chanteur Youssour un grand besoin d’entreprendre pour réaliser des projets adaptés à son environnement pour participer à l’effort de développement de l’Afrique et de ses partenaires. Il crée successivement des entreprises qui génèrent beaucoup d’emplois dans son pays et en dehors.
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