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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 10:04

Le président Wade a libéré le dernier de ses mohicans : sous la pression des travailleurs de la société de transport public Dakar dem dikk, il a mis fin au contrat de Christian Salvy, l’ex-comptable de Pierre Aïm, celui-là même qu’il a aidé à s’enrichir sur le dos d’honnêtes et entreprenant Sénégalais. Après Bloch, Wade va devoir dédommager Salvy, en milliards. C’est le Trésor public qui va encore souffrir. Le limogeage qu’il a signé, après avoir écarté ses autres « amis » français, atteste qu’il s’était trompé en misant sur eux.

Exit Christian Salvy ! Le président Wade, qui ne croit pas à l’expertise nationale, exception faite de son fils Karim, l’avait nommé, suite à son accession à la magistrature suprême du Sénégal en 2000, pour créer sur les cendres de la Société de transport du Cap-vert (Sotrac), Dakar dem dik. Une décennie après son homme de confiance s’est révélé un mauvais gestionnaire. Salvy laisse un parc où sont immobilisés 300 bus, faute de pièces de rechange. Il les avait reçus pourtant toutes neufs.
Il s’est également avéré un piètre administrateur : les travailleurs de Dakar dem dikk, dépité de sa gestion des ressources humaines avaient paralysé pendant six jours l’entreprise pour exiger son départ. Salvy est le dernier « ami » français du président Wade qui s’en va, laissant derrière lui une image négative : celle d’un homme qui s’est servi de la confiance du président pour s’enrichir. C’est le cas, aussi, de Pierre Aïm, qui fut le conseiller du président. Celui-ci était le patron de Salvy, qui était son comptable en France, où il est connu sous le nom du « bossu ». Son ancien boss, Aïm, avec l’aide de Wade, s’est beaucoup enrichi au Sénégal sur le dos d’honnêtes citoyens, qui n’entendent pas le laisser « digérer », gratuitement, ses biens mal acquis.

Pierre Aïm, qui a floué la douane sénégalaise, a eu par le passé des démêlées avec la Justice, tout comme Elie Khalil, un autre « conseiller » du président Wade, qui avait été arrêté en France pour détention illégale d’un passeport diplomatique. Le président Wade avait fait le bonheur d’un autre Français : Jean-Pierre Pierre Bloch, auquel il avait délégué la production du Fesman. Mais, la manifestation a été maintes fois reportée, en dépit des 2 milliards que lui avait versés le président Wade. Pis, après avoir mis la main sur la propriété intellectuelle du festival, Bloch et son associé français Gad Weil, lui réclament 5, autres, milliards de francs Cfa, pour « licenciement abusif ». Ce que Wade négocie en sourdine. À son tour, Christian Salvy sera dédommagé en milliards. Comme son ancien patron, Pierre Aïm, qui avait pris une partie des 7 milliards de Taiwan, reçus au nom du Sénégal.

Salvy en connaît sur les Wade. En le remerciant, le président Wade devait présenter ses excuses aux Sénégalais, pour le fait d’avoir enrichi des amis étrangers, au détriment du contribuable sénégalais et d’entrepreneurs du pays. Wade doit présenter, également, son mea culpa à ses compatriotes, pour l’image du pays écornée par ses amis « français » et les torts qu’ils ont portés au Sénégal et à quelques-uns de ses dignes fils.

 

Auteur:
Xibar.net   

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 08:02

 Dépitée par le traitement dont elle se dit victime de la part de ses camarades de parti (le Pds) et de ses compagnons de la Génération du concret (Gc), Mme Astou Dieng se rebelle et jette l’éponge. Dans le box des accusés de négligence coupable et d’ingratitude, Awa Ndiaye et Karim Wade en prennent pour leur grade.

Haro sur le Pds et la ministre d’Etat Awa Ndiaye soupçonnée de «négligence» coupable. Sus à Karim et sa Génération du concret. Après les opposants au régime d’Abdoulaye Wade, les intellectuels accusés de faire la politique sous le manteau, c’est dans les rangs du Pds, dans le cercle très restreint des fedayins de Karim Wade, que la révolte a sonné. «Déçue de l’ingratitude» dont le fils du chef de l’Etat fait montre à son égard, dépitée par l’ignorance dont elle et ses compagnons - du Cercle de réflexion des cadres de la Gc Diaspora France - feraient l’objet et révoltée par le traitement réservé à  son dossier par la ministre d’Etat Awa Ndiaye, Mme Astou Dieng dénonce «les pratiques» de ses «frères», se rebelle et gèle ses activités au sein de la Gc. En outre, elle déclare vouloir «alerter le parti sur les conséquences de la négligence des élites et des cadres méritants», dont elle est le porte-étendard. À l’en croire, ses camarades fustigent le fait qu’il «n’y ait jamais eu de stratégies formelles d’intégration professionnelle des gens qui ont soutenu le président et son fils». Regrette-t-elle, pour autant, son engagement politique et va-t-elle retourner sa veste ? Elle se réserve ce droit !

Pour le moment, elle est simplement «révoltée et déterminée à voir les choses évoluer.» Et c’est dans ce sens que la présidente du Cercle conseille qu’«à l’orée des élections qui pointent à l’horizon, il faut réfléchir à la manière de redynamiser la diaspora et de mutualiser les compétences.» Si elle en est arrivée à ce point - proche de la rupture ou du chantage ? - c’est que la dame pense qu’elle s’est trop donnée pour la famille présidentielle. En retour, elle aurait été payée en monnaie de singe.  Comme griefs, elle retient à l’encontre du super ministre d’Etat le fait de n’avoir jamais cherché à la rencontrer, malgré ses incessantes visites à Paris.  Aussi, lors de son séjour à Dakar, il y a trois semaines, la responsable politique a tout fait pour rencontrer Karim. Mais ses nombreuses demandes d’audience sont restées vaines. Et cette attitude condescendante du fils Wade, elle déclare ne plus pouvoir la supporter. «J’ai, se désole-t-elle, dépensé beaucoup d’énergie et d’argent pour la gestion de ce  Cercle des cadres de la Gc. On n’a plus le temps de soutenir quelqu’un qui se moque de nous. Il y a un manque de considération et de reconnaissance de la part de Karim». Comme avec le patron de la Gc, elle affirme que la ministre conseillère Awa Ndiaye a, elle aussi, refusé de la recevoir en audience bien qu’elle soit restée 45 jours au Sénégal.

Awa Ndiaye s’explique

Interpellée par nos soins, la ministre conseillère balaie les accusations en touche et déclare s’être entretenue avec son accusatrice il y a quelques jours pour lui expliquer le parcours effectué par son dossier. À l’en croire,  le président l’a  bel et bien instruite de voir le cas de cette cadre de la diaspora qui voulait mettre ses compétences et son expérience au service de son pays. «Mais, après avoir fait mon travail, déclare-t-elle, je l’ai remis au chef l’Etat, seul habilité à donner suite à sa demande de poste. À ce que je sache, je n’ai aucun pouvoir de nomination.»

 

 

Auteur:
Babacar TOURÉ (Paris)

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 22:06

Le président doit réhabiliter Bara Tall et partir : Serigne Modou Kara prend, enfin, conscience des dangers que Wade fait courir au Sénégal

Instabilité ou prise de conscience définitive ? Les prochains jours ou mois le diront. Pour l’heure le marabout et non moins président du Parti de la vérité pour le développement entonne une « mélodie », qui pourrait le réconcilier avec bon nombre de ses disciples et de Sénégalais : le président Wade est trop âgé pour se hasarder à briguer un second mandat à 86 ans. Avant de se désister de la prochaine élection présidentielle, qu’il devra arbitrer, il doit réhabiliter l’entrepreneur Bara Tall. Selon son entourage, ce sont les sorties intempestives du président Wade et la situation du pays qui l’ont fait prendre conscience des risques que celui-ci fait courir au Sénégal.

Serigne Modou Kara Mbacké soutenait le président Wade. Son épouse, le sénateur Mme Sokhna Dieng a dernièrement laissé entendre que celui-ci était le défenseur de l’enfant et de la femme. Mais, son mari qui lui a confié son Parti de vérité pour le développement semble ne plus avoir les mêmes sentiments pour Abdoulaye Wade. Évite-t-il de revivre le ridicule dont il s’était couvert, avec beaucoup d’autres marabouts du pays à l’élection président de 2000. À l’époque il avait prédit la victoire du candidat sortant, Abdou Diouf, sur son challenger, Abdoulaye Wade. Mais les Sénégalais décidèrent le contraire. Depuis, il est un des souteneurs du successeur de Diouf. Il a battu campagne pour lui en 2007. À dix-sept mois du prochain scrutin présidentiel, Serigne Modou Kara semble reprendre ses esprits : Wade aura 86 ans à l’occasion. Son âge ne lui permettra pas de présider aux destinées du Sénégal.

Pour l’entourage de Kara, ce sont les derniers développements de l’actualité qui l’ont aidé à prendre conscience. Selon nos sources, « Kara n’a pas compris, ni apprécié » le « lynchage médiatique » que le président Wade a fait subir à l’Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal. Ceci, d’autant qu’il s’adressait à une femme, qui en plus est la représentante d’un pays, « qui est le premier État occidental à organiser les journées Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké », son grand-père. Pour ses proches, le marabout, qu’il est, a aussi « craint pour les nombreux mourides et musulmans », qui vivent au pays d’Obama. Pour Kara, toujours selon nos interlocuteurs, en signifiant à l’ambassadeur américain que leur pays pouvait reprendre les 270 milliards qu’il a alloué au Sénégal, dans le cadre du Mca, le président Wade « prive ses concitoyens d’une opportunité financière, qui peut profiter au monde rural, qui n’entend que des milliards qu’il ne voit pas ». La manne financière, a-t-il soutenu, permettra de créer des emplois, « dans un pays qui en manque ». C’est pour que les jeunes, dont il se dit l’un des marabouts, trouvent travail qu’il a exhorté, selon ses proches, le président Wade à réhabiliter Bara Tall, dont l’entreprise employait plus de 3000 Sénégalais, tous soutiens de famille.

Modou Kara, qui a conseillé au président Wade d’aller dans le sens du pardon et de se départir de « l’esprit revanchard », est au courant, selon nos sources « de la montée de la tension sociale et de l’accumulation des frustrations ». Son parti, qui fait de « la vérité » le socle du « développement », a-t-il décidé d’être « neutre » à l’égard des formations politique, comme il le prônait ? En tout cas bon nombre de ses disciples et de citoyens le souhaitent. Les Sénégalais dans leur écrasante majorité ont salué et soutenu l’appel qu’il a lancé au président Wade, pour la réhabilitation de Bara Tall, patron de Jean Lefebvre Sénégal. Il en est de même de son appel au dialogue. Car, aucun Sénégalais ne gagnerait à voir une escalade de violence dans le pays. Pourvu que Modou Kara ne change donc plus de discours !

 

Auteur:
Xibar.net 

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 13:45
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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 12:23
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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 17:45

Même si la tradition africaine souhaite, et  encourage la présence des enfants à côté du père pour souvent  l’aider à exécuter des tâches précises, dans le cadre d’une république démocratique, cette tradition devient sacrilège si l’enfant ne défie pas lui même les lâchetés, l’indécence, et franchement l’incurie que son entourage, pour des raisons opportunistes utilisent pour valider leur opération de spoliation du pouvoir du peuple.

Pour l’ensemble du peuple sénégalais, il est indéniable que maître Wade avant 2000 et après  son élection, bénéficiait d’un capital incommensurable d’estime et de confiance des sénégalais. Sa gouvernance que la majorité du peuple conteste aujourd’hui ne trouve son explication que dans le rôle indu, indécent, intolérable que joue Karim Wade dans la conduite des affaires de l’Etat.

Ce fils non élu par le peuple, s’attribue la puissance,  que nul autre que son père ne doit avoir. Il fourre son nez partout, est cité dans presque tous les scandales, voyage en jet privé et enfreint toutes les règles de bienséance gouvernementale.

Ce fils impie, est le problème  de son père, de l’Etat, et de toute la nation sénégalaise. Maitre Wade qui aime certainement son fils, est entrain d’agir et de se comporter non pas,  en président de la république, mais en quelqu’un,  dont  l’ambition du fils de lui succéder détermine toutes ses actions au détriment de l’intérêt national.

Karim Wade, s’il ne met pas fin immédiatement à cette spirale de re-mise en cause des règles  dans notre république que nous avons mis longtemps à bâtir, s’il ne met pas fin à cette ambition irresponsable de vouloir immédiatement succéder à son père, il pourra être tenu responsable de toutes les difficultés que ses actions  vont irrémédiablement provoquer chez tous les enfants du Sénégal.

Avant les élections du 22 mars, je vous disais Karim, que les sénégalais voulaient seulement défendre leur république,  et qu’il ne fallait pas leur donner l’occasion de vous détester, hélas, ils vous ont donné un avertissement dans votre bureau de vote. Que feront-ils si vous continuez à les narguer?

 

 

Auteur:
Tekhe Gaye - New York  

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 06:10

 PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE : « Il est passé de 4 milliards sous Diouf à plus de 100 milliards avec Wade »


Une inflation presque au centuple. Voilà ce qu'a connu le budget de la présidence de la République qui est passé de 4 milliards sous Abdou Diouf à plus de 100 milliards avec Me Wade. Un fait que le journaliste-écrivain Abdou Latif Coulibaly a décrié, hier, lors d'une conférence publique à Kaolack.

KAOLACK - Le journaliste écrivain Abdou Latif Coulibaly, qui animait, hier, une conférence publique à Kaolack; dans le cadre de la diffusion des conclusions des Assises nationales, s'est ému de l'inflation du budget de la présidence de la République au Sénégal. « Le budget de la Présidence est passé de 4 milliards sous le régime socialiste d'Abdou Diouf à près de 100 milliards, aujourd'hui, avec le régime libéral d'Abdoulaye Wade, a relevé M. Coulibaly, dans une salle de délibération du Conseil régional bondée de monde.

La bonne gouvernance économique a été au centre de la conférence publique animée par le journaliste-écrivain et directeur de publication de «La Gazette». Ainsi, exprimant sa préoccupation par rapport à cette inflation de l'enveloppe de la Présidence, il a indiqué que, en plus, cette manne financière est gérée sans contrôle. Une situation qui justifie l'élaboration de la Charte de bonne souvenance par les Assises nationales.

A ce propos, il renvoie à la disposition demandant un appel à candidature pour des postes dans la haute Fonction publique. « Comment peut-on laisser seul le président de la République nommer par exemple le Directeur général de l'Armp qui gère des dizaines de milliards de francs ?, s'est-il interrogé, avant de mettre en garde les initiateurs des Assises sur certains pièges du régime parlementaire. «Je suis d'accord pour un tel régime. Par contre, il faudra éviter que l'Assemblée nationale soit utilisée comme un lieu de transactions publiques, comme ce fut le cas en France avec la Ve République», a-t-il précisé.

Cette conférence a été initiée par le Comité départemental des Assises nationales dirigé par une personnalité locale de la société civile, Mme Binta Sarr Ly, présidente de l'Aprofes.

 

 

 Auteur: Elimane FALL

 

 

 

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 11:15
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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 10:33

 

Youssou N'Dour, l'artiste-chanteur a bouclé hier la 10e édition de Festi'neuch qui a accueilli 37 000 personnes sur quatre jours, nouveau record. Rencontre avec le Prince de Medina à quelques minutes de son entrée en scène.

Youssou N'Dour, quel regard portez-vous sur votre musique, son évolution au fil des années?

 

Elle évolue constamment. Dans ce métier, il est essentiel de conserver sa passion en vie. Si je faisais toujours les mêmes choses, gardais le même style, je m'ennuierais. Cela fait partie des raisons qui, au cours de ma carrière, m'ont amené à me lancer dans des explorations, des voyages sonores. Des voyages que j'ai voulu partager avec le public. Je suis comme les pêcheurs sénégalais qui quittent la côte pour le large. Je veux être sûr de ramener les meilleurs poissons.

 

Avec votre dernier album «Dakar-Kingston» vous vous lancez dans une production reggae, qu'est-ce qui vous y a poussé?

J'ai grandi avec le reggae. C'est une musique qui fait partie de moi. Elle essaie de dénoncer, d'éclairer sur les droits de l'homme, le ghetto... Aujourd'hui en Afrique mais ailleurs aussi, il est plus facile de faire passer ses mots, des idées avec le reggae.
La réalisation de l'album a aussi été une expérience riche. Nous sommes allés ensemble à Kingston avec Tyrone Downie, ancien clavier des Wailers. Il m'a permis de faire le lien avec les autres, Earl China Smith, guitariste des Wailers, Mutabaruka, (activiste et poète jamaïcain), etc.

 

Il y a Youssou N'Dour l'artiste (musique, cinéma,...), mais il y a aussi, avec un journal, une radio et maintenant une télévision, Youssou N'Dour l'homme de médias au Sénégal

Oui. Je veux faire fonctionner l'équilibre, jouer mon rôle de citoyen. Cela me permet de passer le micro à d'autres, de leur donner la parole. Nous faisons remonter les revendications des gens. Pour moi les médias ont toujours été une aide pour éveiller les consciences. De plus, 300 personnes travaillent dans mon groupe de presse. C'est du concret, des emplois. Cela permet ensuite aussi à ces personnes de répercuter ça sur l'extérieur, en consommant par exemple, mais aussi de par la mentalité qu'ils véhiculent.
Je sais exactement ce que je fais. Je ne dis pas à mes journalistes comment faire leur travail. Mais, notre travail permet de faire pression sur les politiques pour que les choses évoluent. Les problèmes récurrents de coupure de courant à Dakar par exemple Ce n'est pas pas tolérable dans une ville comme celle-ci au 21e siècle.

Youssou N'Dour sera-t-il candidat à la présidentielle en 2012?

Non, je ne souhaite pas jouer un premier rôle mais je veux continuer d'être un citoyen engagé. Avec mon groupe d'opinions (réd: Feke Maki Bolle; «l'invité surprise» en wolof), nous apporterons notre soutien à l'un des candidats en fonction de son programme, de son engagement. /YHU


Youssou N'Dour sera le 9 juillet au Montreux Jazz Festival

 

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 10:28

 

 

Auteur:
SENEWEB-NEWS 

L’ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal, Cheikh Tidiane Gadio, a déclaré dimanche, que tous ceux qui aiment le président Abdoulaye Wade doivent lui demander de renoncer à son projet de dévolution monarchique du pouvoir, « rejeté par 99,9% des sénégalais ». Invité de l’émission Grand Jury de la RFM, M. Gadio s’est expliqué sur les raisons pour lesquelles il n’avait pas dénoncé ce projet quand il était au gouvernement. « Ce projet de dévolution dynastique du pouvoir était encore rampant, quelque part secret et même non assumé. J’avais des suspicions. Il sortait la tête de l’eau, n’était pas assumé », a-t-il souligné.


L’organisation du sommet de l’Anoci, à laquelle il a participé en tant que ministre des Affaires étrangères, devait servir de « rampe de lancement au projet monarchique », a révélé l’ancien ministre des Affaires étrangères. Ce projet a été dénoncé dans un manifeste rendu public le mois dernier, auquel il déclare n’enlèver « aucune virgule ». « Nous avons atteint un seuil critique », a soutenu M. Gadio.
Revenant sur ses 9 années de compagnonnage avec le président Abdoulaye Wade, Cheikh Tidiane Gadio a fait part de « l’affection rendue » au président de la République, tout en dénonçant le procédé peu élégant par lequel il a été démis du gouvernement. L’ancien ministre des Affaires étrangères se veut toutefois porteur de secrets d’Etat qu’il emportera avec lui dans la tombe, pour « l’intérêt et l’intégrité du pays ». «C’est comme ça que fonctionne un homme d’Etat. Aucune révélation du secret d’Etat ne viendra  de Gadio. On ne  me fera  rien dire  sur la marche interne de l’Etat », a-t-indiqué par ailleurs.

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  • : Très tôt les Sénégalais et le monde artistique découvrent chez le chanteur Youssour un grand besoin d’entreprendre pour réaliser des projets adaptés à son environnement pour participer à l’effort de développement de l’Afrique et de ses partenaires. Il crée successivement des entreprises qui génèrent beaucoup d’emplois dans son pays et en dehors.
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