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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 14:04

 

 

Auteur:
Oumou Sidya DRAME & Cheikh DIAL 

C'est à la veille des indépendances, en 1956 plus exactement, que Omar Pène a vu le jour. Depuis, le bonhomme a fait du chemin dans la musique. Il traîne en effet aujourd'hui une riche carrière longue de 35 ans, avec à la clé plusieurs dizaines d'albums, dont le dernier «Ndam» est sorti en fin 2009. Dans cet entretien, le lead-vocal du Super Diamono revient sur son parcours, son supposé différend avec Youssou Ndour, après le projet «Euleuk Sibir », mais aussi sa santé qu'on dit fragile, entre autres.

Omar Pêne, le Super Diamono a 35 ans. Pourriez-vous revenir sur les origines de ce groupe ?

Le Super Diamono est né en 1975, voire avant. Car il y a eu des moments de compagnonnage qui ont précédé cette date. À l'époque, j'étais très jeune et il y avait des gens comme Bassirou Diagne, Bailla Diagne, Mbaye Diagne, Adama Faye, Khalifa Sall, El Hadji Thiam. Ce sont des personnages historiques que les gens ne connaissent pas, mais c'est eux qui ont créé le Super Diamono ,je n'avais même pas encore 20 ans et je n'étais qu'un apprenti chanteur. C'est là que tout a débuté avant la génération des Pape Bass, Bob Sène, Aziz Seck, Lapa Diagne, qui est toujours là. C'est véritablement cette génération qui a pris conscience que nous avions un groupe et que nous avions un but bien précis : faire de la musique. Là, le travail a vraiment commencé, nous avons pris goût à la chose. Ce qui nous a amenés à faire le tour du Sénégal, à aller jusqu'en Gambie pour des tournées. Puis, nous avons été rejoints par Ismaël Lô qui a fait 5 ans avec nous. Et de fil en aiguille, nous avons commencé à enregistrer des départs et des arrivées. Car après, la génération de Lamine Faye, Roger, Alain, Cheikh Sall, Konaté nous a rejoints. Puis il y a eu actuellement celle des Dembel et consorts. Voilà en gros comment le Super Diamono a pris racine.

Pourquoi tout ce beau monde a arrêté ? Y a-t-il eu des problèmes entre vous

Pas du tout. Nous n'avions aucun différend. Eux, ils ont pratiquement laissé tomber parce que la musique n'était pas pour eux. Ce n'était pas trop leur chose. C'étaient des gens qui travaillaient dans des sociétés ou qui avaient une profession bien à eux, qui les occupait. Ils travaillaient la journée et venaient le soir en répétition. Donc ce n'était pas des musiciens professionnels. Mais encore une fois, il n'y a pas eu de problèmes.

De toutes les étapes qu'a vécues le Super Diamono, quelle est celle qui vous a le plus marqué ?

Il n'y a pas de Super Diamono qui m'a le plus marqué. Pour moi, c'est toujours le Super Diamono, même si c'est vrai qu'au début, c'était une bande de copains avec Bob Sène vers 1970-80. Il y a eu des départs et des arrivées, mais le Super Diamono sera toujours le Super Diamono. C'est vrai que j'ai des relations particulières avec certains parce que ce sont des amis. Mais le Super Diamono actuel me plaît beaucoup. Car les jeunes qui le composent ont apporté leur jeunesse et une autre mentalité. La vie, c'est des étapes, c'est même plusieurs étapes, mais toujours on se rejoint. Et pour nous, le plus important c'est toujours le Super Diamono.

Qu'en est-il des moments difficiles de ce groupe qui a marqué la musique au Sénégal ?

C'est vrai que 35 ans de carrière, ce n'est pas 35 jours. Aussi, l'on vit forcément des moments de peine, à côté des instants de joie. Mais c'est quand même important dans la vie de rencontrer des difficultés. Et si je dis que je n'en ai pas connu, alors j'aurais juste dit ce que je veux. Car les problèmes sont toujours là. Il faut juste savoir faire face, même s'il est certain qu'on ne peut pas les régler tous. Moi, j'ai choisi de faire ce métier qui a beaucoup de difficultés et des joies. Mais ce métier me procure beaucoup de plaisir et je l'aime.

À quand la retraite de Omar Pène, après tant d'années dans la musique ?

Vous savez, je suis un très grand fan d'Henry Salvador qui avait plus de 90 ans quand il mourrait, il y a deux ans. Il a connu une grande longévité aussi bien dans sa vie que dans sa carrière (Ndlr : Il a commencé à chanter dans les années 30 jusqu'à sa mort en 2008). Et puisque Henry Salvador est mon idole, vous savez ce qu'il me reste à faire dans la musique.

Pourquoi vous ne faites plus de tournées nationales ?

(Rires...) Mais je suis là, chez moi à Sacré­-Coeur 3. Vous m'avez bien trouvé ici non ? On est au Sénégal, mais on est beaucoup plus dans les régions qu'à Dakar où l'on ne fait presque pas de prestations. C'est dans l'international où ça bouge beaucoup plus.

Quels sont vos rapports avec les autres musiciens ?

Entre nous, je ne pense pas qu'il y ait un quelconque souci. On se comprend très bien et l'on se parle quand il le faut. Mais on ne va pas le crier sur tous les toits.

Et la rivalité qui existait entre le Super Diamono et le Super Etoile à l'époque ?

(Sérieux...) Écoutez, nous on est au-dessus de tout cela. Ça, c'est une question de fans. Mais les dualités ont existé de tout temps et existeront toujours partout, que ce soit en football, en musique et même dans votre métier du journalisme. La concurrence. elle est là et sera toujours présente. Ce sont des choses qui existent. Omar Pène a ses fans et Youssou Ndour aussi. C'est normal que les gens se disputent pour eux. Mais aujourd'hui, on a atteint une certaine maturité qui nous permet de transcender tout cela.

Et vos rapports personnels avec Youssou Ndour. Parce que, semble-t-il, vous aviez eu des problèmes après l'al­bum « Euleuk Sibir ». Qu'en est-il ?

Des problèmes avec Youssou Ndour ? Non ! Il n'y en a pas eu. Les gens cherchent des problèmes là où il n'y en a pas. Ils cherchent toujours la petite bête, comme on dit surtout au Sénégal. Ce que je peux vous dire, c'est que cela a été une expérience partagée et chacun en a tiré les leçons qu'il faut. C'est une chose qu'il fallait faire et on l'a faite, voilà.

Quels regards jetez-vous sur le Sénégal de Wade ?

C'est une situation extrêmement difficile que l'on vit. Mon dernier album «Ndam» nous ramène à cela. Il faut toujours faire preuve d'initiative parce qu'on est là pour quelque chose. Ceux qui nous dirigent ou ceux qui ambitionnent de nous diriger doivent savoir qu'ils sont là d'abord pour le peuple. On ne dit pas de régler tous les problèmes, mais au moins d'alléger les souffrances du peuple. Nous vivons au Sénégal, dans un pays pauvre et il faut des solutions pour nous en sortir. Sinon, cela continuera. En tant que panafricaniste, j'ai parlé de micro-État et ce n'est pas seulement le Sénégal qui en souffre. Les autres pays africains aussi sont dans la situation. C'est un problème africain et sans intégration, on ne pourra jamais sortir de cette pauvreté. Malgré nos 50 ans d'indépendance, on est toujours au stade de la lutte contre la pauvreté. Quand est-ce que nous lutterons pour autre chose ? Je ne le sais pas. Seul, un pays africain ne pourra jamais rien faire. C'est dans l'unité qu'on s'en sortira, car seule l'union fait la force. Essayons donc de revoir le problème parce qu'il est africain. Il faut impérativement les États-Unis d'Afrique.

Les gens parlent de votre santé en constatant que vous dépérissez à vue d'œil. Qu'en est-il réellement de votre état de santé ?

Écoutez, les gens, on ne peut pas les empêcher de dire des choses, même si elles ne sont pas vraies. Mais c'est vrai aussi qu'ils avaient l'habitude de me voir en embonpoint avec un ventre bedonnant. Me voir ainsi maintenant les étonne. Mais il ne faut pas non plus oublier que je prends de l'âge et que, physiquement, j'ai beaucoup changé. Mais je vis mon âge. J'ai 54 ans et un homme de cet âge ne peut pas être toujours comme il était auparavant.

Donc il n'y a aucune maladie derrière ?

(Catégorique) Mais absolument pas. Je me sens très bien vraiment. Alhamdoulillah !

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 12:04


«Nous respectons Wade, mais qu’il sache qu’il n’est pas irremplaçable. C’est une insulte au peuple sénégalais que de penser qu’il n’y a pas d’autres gens capables de faire autant sinon mieux que lui», déclare Ahmed Khalifa Niasse, en marge d’une rencontre organisée jeudi, par les femmes de son parti à la Gueule-tapée. Parmi ces gens qui pensent avoir le pedigree pour succéder à Wade, Ahmed Khalifa Niasse pense être en pôle position.

 «Je suis le successeur naturel de Wade pour avoir été le concepteur du Parti démocratique sénégalais (Pds) avant lui et son cofondateur», ajoute le leader du Fap. Brandissant une photo qu’il partage avec Abdoulaye Wade lors d’un congrès de la coalition Sopi organisé à Kaolack, en 2002, lors des élections législatives, « l’ayatollah de Kaolack » souligne, pour étayer ses propos que, ce jour, « il y avait tous les membres du gouvernement et tous les caciques du pouvoir de Wade. Un ressortissant d’un autre pays qui ne me connaît pas et qui voit cette photo dira que je suis le numéro 2 de Wade ».

Selon lui, lorsque Wade a créé le Pds, il lui a dit que la première chose à faire, c’était de combattre Senghor qui a sauté toute une génération pour nommer Abdou Diouf. L’ancien ministre déclare ne pas comprendre que Wade veuille commettre cette injustice qu’il a jadis dénoncée pour vouloir faire de son fils son successeur.

 

Auteur:
senewebnews  

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 20:41

 

Le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye n’a pas du tout apprécié les attaques qu’il a essuyées, venant du conseiller spécial de Karim Wade, Serigne Fallou Touré. Ce dernier accusé de vilipender le chef du gouvernement, en reçoit pour son grade. Souleymane Ndéné Ndiaye en profite pour préciser qu’il est « le seul chef du gouvernement ».

Le Premier ministre n’apprécie pas du tout les attaques de Serigne Fallou Touré qui ne rate pas une occasion pour vilipender le chef du gouvernement, essayant ainsi de créer une sorte de dualité qui installe une « confusion malsaine ». Souleymane Ndéné Ndiaye réagit ainsi à un article publié dans notre édition d’hier. A l’origine de cette bataille, les propos du Premier ministre qui a déclaré être le seul chef du gouvernement. Des propos interprétés comme un casus belli par Serigne Fallou Touré qui soupçonne ce dernier de l’avoir empêché de prendre la direction de la Société d’aménagement du Cap-vert (Sicap). Le conseiller spécial de Karim Wade a ajouté c’est le ministre des Infrastructures qui construit les routes et il les met où il veut. Pour Souleymane Ndéné Ndiaye, les propos qu’il a tenus à Guinguinéo ne souffrent d’aucune ambiguïté et il les maintient. « Je suis le seul chef du gouvernement. Cela coule de source. Karim Wade ne peut pas définir une politique à Guinguinéo. J’ai le droit de dire que je ne suis pas derrière Karim Wade », assène-t-il. Le chef du gouvernement estime dans la même veine que Karim Wade « ne peut pas apprécier les propos de Fallou Touré ». Ce dernier, ajoute-t-il, est en perte de vitesse. «  Il ne compte pas à Touba. Et il se réfugie derrière la Génération du concret », accuse-t-il. Tout en essayant de semer la confusion entre lui et Karim Wade.

Sur les accusations proférées contre lui, à savoir qu’il s’oppose à la promotion de cadres de son fief, à Guinguinéo, dans la région de Kaolack, il déclare que « c’est totalement faux ». Il s’autorise à citer quelques noms comme celui de son conseiller en défense et celui de son conseiller spécial Bouna Sémou Diouf etc. Seulement, précise-t-il, « je ne peux pas nommer tout le monde. Il faut que les personnes à nommer aient le profil et partagent les mêmes idéaux que nous », assène-t-il.

 

 

Auteur:
Ndiaga Ndiaye   

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 15:08

L’attribution d’une chaine culturelle ne saurait ni altérer le combat déjà enclenché par la mouvance citoyenne devenue une affaire des sénégalais dans leur écrasante majorité, ni freiner l’élan et l’ardeur des sentinelles telles que Bara Tall, Youssou Ndour, Mansour Sy Djamil, Gadio, Amsatou Sow Sidibé, a estimé le mouvement Leeral Askanwi.

 

 
Auteur:
Biram NDIAYE    

 Le mouvement Leeral Askanwi s’est félicité de la convention de concession signée entre l’Etat du Sénégal et le Groupe Futurs Media portant autorisation d’une Chaîne Culturelle. Mais pour Omar Faye et ses camarades, « le Groupe Futurs, Média, à la contemplation de sa dimension et de sa portée, de son rôle et de son talent, méritait mieux une chaine généraliste à l’image de son quotidien et de sa radio ».

 Par ailleurs, Leeral Askanwi est encore au regret de constater que « dés l’annonce de la bonne nouvelle, que  des vautours venus d’on ne sait où, jamais vus, ni entendus durant les moments les plus difficiles, se soient rués dans les locaux du Groupe de presse rôdant autour de Youssou Ndour, au grand dam de citoyens épris de justice et de démocratie qui ont mené le combat jusqu’au bout ».

 En tout cas, Omar Faye et ses camarades avertissent. « Que Wade se le tienne pour dit, l’attribution d’une chaine culturelle ne saurait ni altérer le combat déjà enclenché par la mouvance citoyenne devenue une affaire des sénégalais dans leur écrasante majorité, ni freiner l’élan et l’ardeur des sentinelles telles que Bara Tall, Youssou Ndour, Mansour Sy Djamil, Cheikh Tidiane Gadio, Amsatou Sow Sidibé », ont-ils dit.

 Et d’ores et déjà, Leeral Askanwi est conscient qu’autant la défaite de Diouf fut l’œuvre des dissidents du système socialiste, autant les mouvements citoyens sonneront la chute et le déclin de la dynastie des Wade appelée « Grippe W ».

 Dans cette perspective, Omar Faye et ses camarades suggèrent la délocalisation de la marche des jeunes de Benno du 29 Mai prochain à Rufisque. « Non seulement, notre ville est  porte-bonheur et est un symbole politique et stratégique séculaire, pour avoir été le point de départ et berceau de grands combats et succès, mais depuis l’alternance elle est plongée dans le piège d’un recul et d’une débâcle sans précédent », lit-on dans le communiqué. Qui ajoute, « occasion ne pourra  être plus belle pou sceller  la grande jonction entre  Benno Siggil Sénégal et le mouvement citoyen pour éradiquer à jamais la Grippe W qui, partout dans le pays,  fait des ravages ».

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 10:15

jules-diop-chronique.jpgJ’avais fait le pari que le président de la République laisserait Youssou Ndour s’essouffler financièrement, avant de le laisser crouler avec sa télé, sous le poids de la dette. Je nourrissais le secret espoir d’être démenti un jour. Mais passés les moments d’euphorie et de jubilation, il faut se rendre à la triste évidence, Youssou N’Dour a cédé sur tout et Abdoulaye Wade sur rien du tout. Il voulait pour l’artiste de la Médina une télévision de confinement, il l’a obtenue. Ce sera tous les jours samedi soir, à la télé de Youssou N’dour. Le génie de Kébémer a encore réussi son coup.
J’attendais du frère que j’ai tant admiré, qu’il s’opposât jusqu’au bout à ce personnage monstrueux. Aucun propriétaire des télés qui pullulent maintenant dans Dakar n’a été soumis à la règle de la preuve sur l’origine de son capital. Ensuite, aucune loi ne donne au président de la République la prérogative d’attribuer des fréquences. Il s’agit d’une décision abusive d’Abdoulaye Wade. Et pour finir, il n’y a aucun texte qui interdit à un promoteur d’aller chercher un financement dans une institution financière ou d’en recevoir d’un généreux donateur. Mais le plus inadmissible dans cette affaire, surtout venant d’un chef d’Etat qui se dit professeur de Droit, c’est que la charge de la preuve incombait à l’accusé. Il s’agissait ni plus ni moins, d’une présomption de culpabilité. Abdoulaye Wade se réveille un beau matin, accuse injustement un honnête citoyen sans la moindre preuve et pendant deux ans, sa victime se tue à prouver son innocence. Il déclarait détenir les preuves de ce qu’il avançait et surtout, un chèque signé Vincent Bolloré. C’était donc un mensonge que des journalistes se sont malheureusement empressés de couvrir par un autre mensonge, « le président de la République a procédé à toutes les vérifications ». S’est-il demandé, lui Abdoulaye Wade, comment Vieux Aïdara, qui dit publiquement être l’ami de Karim Wade, a financé Canal Info ? La marche du pays, les droits et libertés ne dépendent plus de nos lois, mais du bon vouloir d’un homme. Il fait écrire dans un Communiqué de Conseil des ministres qu’un ami lui a offert 7 milliards de francs et refuse à de simples citoyens d’en faire autant. Abdoulaye Wade est un homme ignoble, mais il a trouvé des gens trop cupides pour le laisser prospérer. Il y a des moments où il faut préférer la mort à la capitulation. 

 
Youssou Ndour est sans aucun doute un homme admirable, mais je n’ai jamais vu un homme célébrer son propre renoncement avec autant de zèle. Il refusait de faire une télé culturelle, il va maintenant la faire. Abdoulaye Wade refusait de le laisser faire une télé généraliste, il accepte maintenant de ne pas en faire : « Le président Wade n’a posé aucune condition. J’ai voulu la télévision culturelle, c’est ce que nous connaissons. Le culturel, c’est tout. Donc j’ai dit que je vais faire une télévision culturelle, au moins jusqu’à la fin des échéances futures. J’ai opté pour le format culturel ». Entendons-nous bien. Youssou N’dour avait depuis deux ans une licence pour une télé culturelle. Il a fait la demande pour une télé généraliste, il ne l’a pas obtenue. Abdoulaye Wade n’a posé aucune condition parce que vous avez accepté toutes ses conditions, cher monsieur. Il n’était donc point besoin d’invoquer tous ces Saints et de remercier tous ces khalifes généraux, si c’était pour se contenter de si peu. J’ai trouvé les explications longues et laborieuses. Démocrates et républicains, Clinton et Bush, Obama et Mc Cain ont tous été appelés à la rescousse. Sur quoi Abdoulaye Wade a raison, la politique est un art trop compliqué pour le lead vocal du Super Etoile. Il devrait se garder de s’y aventurer. Mais ce qui m’a mis KO, ce sont ses « merci Ablaye Wade ». Ca, c’était du grand art.
 
Le scandale des 20 milliards de Sudatel, l’affaire du blanchiment raté des 5000 milliards turcs, tout est maintenant noyé dans un brouhaha indescriptible. Ne subsistent dans les médias que le geste magnanime d’Abdoulaye Wade et le merci appuyé de Youssou N’dour. Abdoulaye Wade passe maintenant, curieux renversement de situation, pour un homme bien. Il corrige les erreurs, répare les injustices, alors qu’il n’a cédé sur rien du tout. C’est plutôt de Youssou N’dour que nous avons entendu s’engager publiquement à ne faire que du « culturel ». 


Dans cette guerre que nous avions engagée contre l’injustice, nous étions certes démunis face à l’étendue du pouvoir d’Abdoulaye Wade. Youssou N’dour en a souffert financièrement, perdu énormément d’argent, comme il l’a avoué lui-même. Mais il avait contre la force d’Abdoulaye Wade, le soutien des sénégalais. Au moment de célébrer sa « victoire », n’étaient malheureusement autour de lui que de petits courtisans, de petits marabouts et des lutteurs à la retraite. Nous avons été de son côté parce qu’il avait la vérité de son côté. Autrement, je me serai personnellement contenté de l’écouter chanter. Au-delà de la licence télé, il s’agissait d’établir les bases d’une gouvernance plus juste pour tous, pas pour Youssou N’dour tout seul. En allant négocier à deux heures du matin en présence de Karim Wade, il ne fait que cautionner ce que nous avons toujours dénoncé ensemble. Nous espérions, vous et moi, qu’il se battait pour sauver le Sénégal. Mais pour le moment, il n’a fait que se sauver. 


Un journaliste s’est interrogé fort à propos, sur l’avenir du Mouvement Fekke maci boole. Une jonction extraordinaire, jamais vue dans ce pays depuis les luttes pour l’indépendance, allait se constituer entre des personnes que rien ne devait unir. Je veux parler de Mansour Sy Jamil, Bara Tall, Cheikh Tidiane Gadio et Youssou N’dour. Les médias occidentaux ne parlaient plus du célèbre chanteur sans évoquer ses déboires avec le régime « corrompu » d’Abdoulaye Wade. Puisqu’ils accompagnaient toujours leurs articles de révélations scandaleuses, Abdoulaye Wade a fini par penser qu’il y était pour quelque chose. La dernière, l’affaire du blanchiment de l’argent turc, de loin le plus grand scandale du magistère d’Abdoulaye Wade, a été révélée par le journal L’Observateur, avec les preuves irréfutables de l’implication du président de la République.


Le patron de Futurs médias avait pourtant les moyens pour se défendre. Il possède la plus grande machine médiatique du pays : le premier journal et la première radio du Sénégal en termes d’audience. Mais il faut le dire pour le regretter, il manque à Youssou N’dour ne courage qui fait la marque des grands hommes. Le génie de Kébémer étant un homme prévenant, il va diviser ceux qui voulaient s’unir contre lui pour mieux les combattre. Les objectifs ne sont plus les-mêmes, donc le combat ne peut plus être le même. Mansour Sy Jamil Cheikh Tidiane Gadio et Bara Tall combattent ouvertement le régime d’Abdoulaye Wade. Youssou N’dour l’a juré sur l’honneur, il ne combat personne et n’exclut pas de soutenir celui que nous combattons tous. Notre seul espoir est que le pays est dans un tel état de désespérance, les Sénégalais dans une commisération telle que ceux qui suivront Abdoulaye Wade partiront avec lui. Mais ça ne suffit pas pour décourager le lead vocal du Super étoile : « Avec les gens qui sont avec moi, nous allons bien analyser pour voir qui nous allons soutenir. » You le berger croit lui aussi qu’il a un troupeau de vaches à mener aux pâturages. Le destin des « grands z’ommes » tient à si peu de choses, chers lecteurs !

SJD

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 10:08

Après avoir entamé puis annulé une tournée dans le Baol, du fait de l'hospitalisation de Serigne Bara Mbacké, Macky Sall fera à partir de ce 29 mai une grande tournée dans la banlieue dakaroise. Il faut dire que depuis le meeting controversé qu'il a tenu dans cette localité, le leader de l'APR multiplie les offensive secrètes au sein de cette partie de la capitale. Mais il ne sera pas seul dans cette bataille : Karim Wade, le leader de la Génération du concret n'entend pas lâcher le morceau. Lui qui se dit banlieusard au point de construire une maison sur place.

La tournée de Macky Sall vient à quelques semaines du début de l'hivernage avec les éternels problèmes des inondations. Sall descend également dans la banlieue au moment où l'autoroute à pèage qui traverse une bonne partie de cette zone est en train d'être ouverte.
Aux mains de l'opposition depuis les dernières élections locales, la banlieue dakaroise est la zone la plus ciblée par le parti au pouvoir qui a compris que son enjeu est capital dans la bataille de 2012.

 
Auteur:
El Malick Seck -politicosn.com    

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 10:05

Aminata Niane, la directrice de générale de l'Apix mène grand train. Son salaire est de près de 8 millions de francs CFA, devenant ainsi la directrice générale d'agence, la plus chère. Il faut dire que c'est la bamboula dans la plupart des agences au Sénégal avec des salaires et un train de vie dispendieux de leurs dirigeants.

Beaucoup de personnalités se battent désormais pour devenir directeur d'une agence nationale. Tant l'argent y coule à flots. L'Apix est sur la ligne de mire des bailleurs de fonds depuis que cette agence a été transformée en Société anonyme au mépris total de la loi. Les autorités avaient promis de revenir à l'ancien statut d'agence publique. Egalement, les domaines de compétences de l'agence sont souvent en conflit avec les services du ministère de Karim Wade qui ricanent encore du fait que «l'Apix ouvre un bureau à Touba ».

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 10:03

 

XIBAR.NET (Dakar, 17 Mai 2010) - Le président Wade a ordonné à son Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye de lui soumettre tout projet de voyage d'un membre du Gouvernement. Mais, on pourrait lui prêter une ruse pour cacher ses déplacements.

Le président Wade ne reste pas au Sénégal 10 jours, sans sortir du pays à bord d’un Boeing. Il les loue, en dépit d’avoir fait réparer, par l’argent du contribuable sénégalais, l’avion de commandement présidentiel à 35 milliards. Son épouse est devenue une cliente courue par les compagnies de location d’avions. Son fils quitte, presque tous les matins le Sénégal, à bord d’un jet privé, pour revenir avec lui le soir. Les Sénégalais, décaissent 12 milliards de francs Cfa, par an, pour leurs déplacements, Karim non compris. Ce qui outre les Sénégalais et met les institutions internationales et les bailleurs de fonds sur leurs grands chevaux.

C’est dans ce contexte que le président Wade a ordonné à ses ministres de ne plus voyager, hors du pays, sans son autorisation ; comme si son fils n’était pas membre du Gouvernement. Il est vrai qu’il est le ministre qui peut tout se permettre, grâce à son père, avec lequel il viole, au quotidien, leur interdiction. Mais, Souleymane Ndéné et son équipe font comme s’ils n’avaient rien remarqué. Tous tiennent à leurs fromages et Wade connaît leurs goût pour les honneurs. Seuls, donc, les Sénégalais vont payer les caprices d’une famille présidentielle !

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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 11:19

macky grosplan 2Entre L'Alliance pour la République (Apr) de Macky Sall et le parti démocratique sénégalais (Pds) d'Abdoulaye Wade, on ne fait pas de cadeaux dans la bataille pour le contrôle de la banlieue de Dakar. Et l’Apr soutient déjà être en position de force. C'est en tout cas, ce que croient les responsables de l'Apr à Pikine ouest. Ils étaient en conférence de presse, jeudi, pour préparer la visite de leur leader attendu dans la zone le 29 mai prochain. « L’Apr est devenue aujourd'hui une force incontournable ici à Pikine, voire dans la banlieue. Car, chaque jour que Dieu fait, elle gagne du terrain», a déclaré Mamadou Ndiaye, le responsable du Mouvement d'appui aux actions du président de l'Apr

(Maap/Apr) lors d'une réunion d'information qui s'est tenue à la cité Police de Pikine ouest. Mieux, a-t-il insisté, «personne ne peut nier cela. Nos adversaires libéraux ne nous démentiront pas.» Et Abdoulaye Timbo, le coordonnateur départemental de poursuivre : « L’Apr est en train de prendre une position forte ici à Pikine. Elle est devenue puissante, car quotidiennement avec le processus de massification de notre parti, nous enregistrons des adhésions.» Avant de poursuivre : «Ceux qui disent le contraire n'ont rien compris. Parce que nous ne sommes pas dans une logique de polémique. Pour nous, les choses se déroulera sur le terrain politique et non ailleurs.»

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 14:24

 

Youssou Ndour a profité du «Concert de la Paix, de la Tolérance et de l’Entente», organisé avant-hier au stade Léopold Sédar Senghor, pour remercier les Sénégalais et toutes les personnes qui l’ont soutenu dans son combat. Devant un public déchaîné, il a déclaré que seule la vérité compte, n’en déplaise à certains.

Le patron du Groupe Futurs Médias ne pouvait pas rêver mieux : avoir la licence de sa télé (TFM) le jour de la commémoration de la disparition de Bob Marley (mardi 11 mai, Ndlr), à qui il vient de rendre hommage dans son album international «Dakar – Kingston» et jouer le lendemain devant des milliers de Sénégalais qui l’ont soutenu dans son projet. L’occasion alors, pour lui, de remercier les Sénégalais (un million sept cent mille) qui ont signé une pétition pour l’octroi de la licence  de la Télé Futurs Médias. Et c’est un Youssou Ndour décontracté, tel qu’un soldat qui sort vainqueur d’une bataille, qui s’est adressé, avant-hier, au nombreux public venu assister au Concert de la «Paix, de la Tolérance et de l’Entente» au stade Léopold Sédar Senghor. «C’est assez impressionnant, a-t-il dit sous une salve d’applaudissements et de cris de joie. Vous avez été nombreux à signer cette pétition pour votre télé  (TFM), dans la dignité, le respect et la liberté. Poursuivant, il lance : «Koumou nékhoul nak, dialal feulé. Deug mo woor.»

Ainsi, peu avant cette déclaration, le patron du Groupe Futurs Médias avait démarré sa prestation par le morceau «Bollo lène», en référence au concept de l’évènement, organisé pour promouvoir la paix, la tolérance et l’entente dans le monde. Avant de poursuivre avec d’autres titres de son dernier album international «Dakar – Kingston» et de terminer avec du Mbalax pur et dur qui a fait bouger plus d’un, jusqu’à 5 heures du matin.

Par ailleurs, d’autres monuments de la musique sénégalaise ont précédé l’auteur de «Salagne – Salagne» sur l’immense podium dressé pour l’occasion. Le roi du Yéla, Baaba Maal, et le lead vocal du Super Diamono, Omar Pène, ont successivement emporté les milliers de personnes, qui ont bravé le froid, dans une ambiance des grands jours.

Business autour des tickets

Toutefois, les jeunes talents de la musique sénégalaise avaient ouvert les hostilités, notamment Titi, Mame Balla, Carlou D, Abdou Guité Seck, Ma Sané, Pape Diouf, Abou Thioubalo, Daara J Family et le Positive Black Soul. Ils ont enflammé le stade Léopold Sédar Senghor, chacun assurant une démonstration impeccable. Le tout devant un public qui a pris d’assaut le stade et ses alentours dès les premières heures de l’après-midi. De longues files d’attente s’étaient formées devant les différentes entrées du stade, sans compter le nombre important de personnes qui n’avaient pas réussi à avoir des tickets. Et devant un tel spectacle, un business s’est vite créé.

En effet, devant la porte d’entrée faisant face au pont de la Patte d’Oie, certains individus rusés revendaient les tickets avec lesquels ils étaient entrés, après avoir réussi à les faire ressortir. Mais c’était sans compter avec les organisateurs qui ont commencé à déchirer les tickets à chaque fois qu’un spectateur en remettait un.

 

 
Auteur:
OUSMANE DIOP    

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  • : Très tôt les Sénégalais et le monde artistique découvrent chez le chanteur Youssour un grand besoin d’entreprendre pour réaliser des projets adaptés à son environnement pour participer à l’effort de développement de l’Afrique et de ses partenaires. Il crée successivement des entreprises qui génèrent beaucoup d’emplois dans son pays et en dehors.
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