Actionforyou

Le public avait compris que Souleymane Jules DIOP voulait  arrondir les angles pour tendre la main à Macky Sall qu’il avait critiqué jadis en lançant cette phrase ‘’ je ne critique que les personnes je j’aime’’. De cette assertion découle une question que beaucoup se sont posée à savoir si le tonitruant journaliste aime Karim Wade, Abdoulaye Wade et leurs acolytes qu’il ne cesse de critiquer. Néanmoins Jules reste et demeure un talentueux communicateur et a satisfait  le public venu nombreux dans le cadre du traditionnel festival de la culture sénégalaise organisé par  l’association des sénégalais d’Hessen en Allemagne du 20.

Mention exceptionnelle à Macky  Sall Président de l’Alliance Pour la République APR YAAKAAR, accompagné des responsables de la Délégation des Sénégalais de l’Extérieur DSE APR venant de la France et du Benelux, a tenu une conférence de haute facture orientée sur une analyse économique et politique des 50 ans d’indépendance de l’Afrique et des perspectives d’avenir.

Le surlendemain le Président de l’APR Macky Sall a tenu une rencontre avec tous les sénégalais pour un débat question réponse sans tabou. Le public était satisfait.

Le Président de l’APR et les membres de la DSE ont visité le sénégalais stand par stand dans une brocante qui est un grand marché ouvert à toutes les imaginations. Les businessmen sénégalais étaient agréablement surpris du passage du leader de l’APR.

 Extrait de la conférence de Macky Sall du 20/08/10



Enfin M. Eloy Coly Conservateur de la Maison des Esclaves de Gorée et digne successeur de Joseph Ndiaye d’expliquer  avec un grand art et en anglais l’origine et les mécanismes de la traite négrière en prenant l’exemple de l’île de Gorée.

  Declarations des femmes de l'APR

Wade Lors D'une Conférence De Presse Au Palais Le 1er Mars 2007 :
" J'ai Bloqué Les Mandats à Deux Dans L'actuelle Constitution, Je Ne Serai Pas Candidat"

 

Auteur: politicosn    

La radio RFM a diffusé ce dimanche un extrait sonore dans lequel le président Wade indiquait qu'il ne serait pas candidat en 2012 car la Constitution le lui interdisait. Politicosn.com a pu retrouver une dépêche signée par Cheikh Tidiane Ndiaye, rédacteur en chef de l'Agence de presse sénégalaise, une source officielle donc, qui faisait le compte rendu d'une conférence de presse de Wade au palais présidentiel peu après sa réélection en 2007. Que disait Wade ? Qu'il ne se présenterait pas en 2012 car la Constitution l'interdit.

La dépêche parle longuement de Idrissa Seck. Petit morceau choisi : "J’ai rompu avec lui. Ce ne sera pas lui, il faut qu’il le comprenne. S’il veut être président il faut qu’il utilise d’autres stratégies’’, a notamment insisté le chef de l’Etat

Puis la dépêche continue : "Auparavant, il avait donné l’assurance qu’il ne se présenterait pas en 2012, au motif qu’il a lui-même ’’bloqué’’ via la Constitution le nombre de mandats à deux. Toutefois, le chef de l’Etat a souligné que son successeur qu’il ne peut pas désigner pour le moment du fait qu’il ne le connaît pas encore doit être comme lui, c’est-à-dire quelqu’un d’’’intelligent, qui travaille, qui écoute les populations qui aide les populations’’.

Il doit également être ’’représentatif et avoir de bonnes relations internationales’’, a affirmé le président Wade, ajoutant qu’il ne demande pas à son successeur de disposer du même réseau de relations que lui, car il a mis ’’des dizaines d’années’’ pour en avoir.

Il a indiqué, déclenchant un fou rire parmi les journalistes, ’’tous ces facteurs font que j’ai une sorte de lanterne qui, va d’un moment à l’autre me dire c’est celui-là, c’est celui-là (Ndlr, son successeur)’’.

Abdoulaye Wade est arrivé au pouvoir, aprés avoir gagné l’élection présidentielle de mars 2000 aux dépens de Abdou Diouf .

Dans son bras de fer contre les "barons" de la présidence de la République, le ministre Samuel Sarr vient de recevoir le précieux soutien de Pape Samba Mboup. Interrogé par le quotidien L'As, il a indiqué que "Samuel Sarr ne démissionnera pas de son poste". "Le chef de cabinet du Président de la République est un homme amer. Ancien compagnon de cellule de l’actuel ministre de l’Energie, comme il le rappelle au bout du fil, Pape Samba Mboup n’est pas du genre à mâcher ses mots pour, dit-il, dénoncer le « harcèlement » dont est victime le ministre de l’Energie, Samuel Sarr. D’emblée, il martèle que ce dernier, contrairement aux informations qui ont couru, ne démissionnera pas de ses fonctions. « Il ne démissionnera pas, par loyauté envers le président de la République, qui lui a confié cette mission qu’il est en train de remplir. Il est harcelé psychologiquement et le plus malheureux, c’est que c’est l’œuvre de membres du Parti. Je dis que ce n’est pas sérieux, car Samuel Sarr est un artisan de l’alternance, un militant légitime et son apport n’est pas des moindres. Ce sont des personnes, qui n’ont rien apporté à l’alternance, qui le combattent. Ça ne passera pas », dit-il sur un ton ferme.

Puis, il poursuit: « Ceux qui doivent foutre le camp,?ce sont ceux-là qui ont surfacturé des ustensiles de cuisine, des cuillères…Ce sont ceux-là qui ont dévoyé le Plan Jaxaay, en faisant loger des gens qui n’y avaient pas droit, ceux-là qui ont été épinglés dans des dépenses extrabudgétaires…?Ce n’est pas Samuel Sarr qui fabrique le pétrole. Ce qu’il pouvait faire, c’est ériger des centrales, ce qu’il a bien fait. Le problème du secteur de l’énergie est conjoncturel? ; d’ailleurs, ça commence à se régler ». Et si le Président demande au ministre de l’Energie de rendre le tablier? ? « Il ne l’a pas fait. Mais si le Président le lui demande, il va partir la tête haute. Il n’est pas né ministre et un poste de ministre n’est pas une fin pour lui. Il n’a pas attendu d’être ministre, pour circuler en jet privé. Et croyez-moi, si le Président lui demande de partir, il partira et ne fera pas comme ces gens ridicules qui vont voir des chefs religieux pour pleurnicher, dès qu’on les met à la porte. Ou payer des jeunes pour qu’ils brûlent des pneus. Lui, ce n’est pas un affamé ».

Puis il décoche des flèches contre la Génération du concret : « Il y a une organisation qui veut faire partir des gens, pour mettre ses hommes. Cette organisation est en train de foutre en l’air le Parti démocratique sénégalais. Les militants authentiques comme moi n’accepteront pas qu’on sacrifie d’autres militants authentiques comme ça. Cette organisation est à l’origine de tous nos maux. Samuel Sarr dérange cette organisation. Mais qu’elle sache que nous savons nous battre », soutient le chef de cabinet du Président.

Mieux, il indique que la Génération du concret (sans le citer) tente de lui faire la peau : « Mais ils sont mal tombés, parce que tout comme Samuel, je ne fais pas de mon poste une obsession. Ce n’est pas ça qui nous intéresse, nous ne sommes pas des affamés. Moi, personne ne peut me prendre otage. Si le Président, lui, accepte d’être pris en otage par cette organisation, ce n’est pas mon problème.?Moi, je suis assez lucide pour comprendre ce qui se passe actuellement ».

Me Wade violerait la loi s’il se représentait à l’élection  présidentielle de 2012, a estimé ce matin le professeur Pape Demba Sy, leader du l’Udf/Mbolo-Mi, un des rédacteurs de la constitution de janvier 2011 qui était l’invité de l’émission de « Remue Ménage » de la Rfm.

 

sununew

Me Wade peut-il à nouveau se représenter à une élection présidentielle ? La réponse du professeur Demba Sy à cette question est sans équivoque. « Me Wade violerait la loi s’il se représentait à l’élection de 2012 », a-t-il répondu en substance.  Selon l’esprit de la constitution, indique un des rédacteurs de la constitution de janvier 2001, « le président Me Abdoulaye Wade a terminé ses mandats et ne peut donc plus se représenter à l’élection présidentielle de 2012».  «Le chef de l’Etat le sait très bien parce que quand nous rédigions la constitution, il était en contact permanent avec la commission chargée à cet effet», a-t-il poursuivi. Etayant ses propos, le professeur de droit constitutionnel, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) d’indiquer, « Lorsque nous rédigions la constitution, nous voulions régler les problèmes à partir de la pratique de l’ancien régime et la coalition qui avait porté Wade au pouvoir en 2000 voulait : limiter le pouvoir du président de la République, réduire la durée des mandats des présidents». A cet effet, donc le professeur Pape Demba Sy se veut formel. « Wade n’a plus le droit de se représenter à une élection », a-t-il insisté.

Le professeur Pape Demba Sy est aussi revenu sur les crises qui secouent les universités sénégalais, et c’est pour mettre en exergue, la crise de l’autorité. En guise d’exemple il a cité le kidnapping du secrétaire général du rectoral pendant 10 heures de temps, ou les autorités étaient obligés de donner un chèque pour obtenir sa libération. Sur la mise en sac du rectorat, le leader de l’Udf/Mbolli Mi estime aussi que l’autorité a manqué de poigne.